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Si vous êtes en mesure de lire ceci, c'est que vous avez accès à internet. Il est difficile pour beaucoup d'imaginer une vie sans connectivité, mais c'est la réalité pour la moitié de la population mondiale. Et c'est en Afrique que le nombre de connexions à l'internet est le plus faible puisque seuls 22 % du continent y ont accès. Toutefois, l’Afrique est également le continent qui possède le plus grand potentiel de progression en matière de connectivité.
L'Union africaine, avec le soutien du Groupe de la Banque mondiale, s'est fixé pour objectif de connecter chaque individu, entreprise et gouvernement du continent d'ici 2030.
Aujourd'hui, plus de 1,2 million de kilomètres de câbles Internet traversent le fond des océans, mais il y a seulement 20 ans, l'Afrique était complètement déconnectée. Ceux qui y avaient accès - en utilisant l'Internet fourni par les satellites - payaient 10 fois plus cher que les utilisateurs des autres régions. Le service était également lent et peu fiable à l’époque.
En 2007, un projet ambitieux a été lancé, visant à construire un réseau de câbles Internet sous-marins au large des côtes de l'Afrique de l'Est.
Un peu d’histoire…
En Afrique, deuxième plus grand continent du monde par sa superficie et sa population, les distances entre les pays sont énormes, tout comme la mission de connecter les gens entre eux. Le système de câble sous-marin d'Afrique de l'Est, un système de 10 000 kilomètres déployé en 2010 le long de la côte est et sud de l'Afrique, a accompli cela et bien plus encore. Connu sous le nom d'EASSy, il s'agit du premier système à offrir une connectivité directe entre les nations d'Afrique de l'Est, l'Europe et l'Amérique du Nord. Il a amélioré l'accès et réduit les coûts de la bande passante pour plus de 250 millions d'Africains.
Son introduction a facilité les transactions commerciales, offert un nouveau modèle de financement pour des projets similaires et stimulé la création de réseaux dans toute la région. Cette initiative révolutionnaire a permis de fournir des services de voix et de données à au moins 20 pays africains.
Un projet ambitieux dans les années 2000
L'idée de construire le système le long de la côte de l'Afrique de l'Est, à une époque où aucun câble sous-marin n'existait dans la région, semblait follement ambitieuse lorsqu'elle a été envisagée pour la première fois par les entreprises de télécommunications en 2003.
À l'époque, le besoin de réseaux à haute capacité intégrés au niveau régional et de connectivité internationale rapide était plus grand que jamais. Lorsque le projet a débuté, plusieurs centaines de millions de personnes, ainsi que des institutions publiques et des entreprises privées, n'avaient pas accès à des communications à haute capacité et à faible coût.
Le projet visait neuf pays côtiers - l'Afrique du Sud, Djibouti, le Kenya, les Comores, Madagascar, le Mozambique, le Soudan, la Somalie et la Tanzanie - et 12 États contigus sans littoral. Au final, 26 opérateurs de télécommunications ont participé à la normalisation et à la mise en œuvre du câble EASSy.
La fibre optique semblait être la meilleure solution
La mise en place du câble EASSy a stimulé le développement d'au moins quatre autres câbles le long de la côte orientale de l'Afrique. Ensemble, tous ces câbles ont révolutionné les télécommunications en Afrique orientale et australe. Aujourd'hui, le prix de la bande passante internationale est une fraction de ce qu'il était en 2007. L'utilisation a considérablement augmenté.
Pour le deuxième plus grand continent du monde, l'effort d'EASSy pour faire communiquer les gens entre eux a été plus qu'un simple discours. Il a changé le mode de fonctionnement des télécommunications africaines et a aidé les entreprises africaines à interagir les unes avec les autres, ainsi qu'avec les pays du monde entier.
EASSy a amélioré l'accès de plus de 250 millions de personnes en Afrique. De plus, l'Internet plus rapide et moins cher a favorisé la croissance de nouvelles industries et la création de nouveaux emplois - augmentant l'emploi de 10 % dans certaines régions. Cette expansion rapide de l'Internet a contribué à une augmentation de 14 % du produit intérieur brut de l'Afrique de l'Est depuis 2009.
La fibre n’est plus adaptée aux besoins de l’Afrique
L'étape suivante de l'expansion du haut débit en Afrique consiste à faire passer les connexions Internet à l'intérieur des terres à partir de câbles sous-marins par le biais de réseaux à fibres optiques. Les câbles à fibres optiques sont fabriqués en verre et sont aussi fins qu'une mèche de cheveux humains. Ils sont également coûteux : 1 km de fibre coûte 30 000 dollars. L'Afrique a encore besoin de 500 000 km de câbles pour atteindre une connectivité complète. Nous ne vous ferons pas faire le calcul : cela représente 15 milliards de dollars.
On assiste donc aujourd’hui à de nouveaux freins en matière de connectivité du continent africain, majoritairement financiers. De plus, il n’est pas toujours possible d’équiper un continent de la fibre optique à 100%. Certaines zones à risque et la présence de nombreux déserts sur le continent africain ne facilitent pas ce travail. Malgré ces efforts et les actions menées pour équiper l’Afrique de la fibre optique, la moitié de la population n’a toujours pas accès à internet aujourd’hui.
En effet, près de neuf jeunes sur dix qui n'utilisent pas l'internet vivent en Afrique, en Asie ou dans le Pacifique. Il devient donc essentiel de transformer cela rapidement en apportant des solutions innovantes et nouvelles, pour contrer les freins liés à la fibre.
Avec la connexion internet par satellite, possible sur toute la surface du globe, même en pleine mer, GLOBALTEL Networks ambitionne d’offrir une connexion internet haut débit à tous les habitants du continent africain. GLOBALTEL équipe déjà les entreprises les plus ambitieuses d’Afrique, avec l’envie d’offrir à tous ceux qui le souhaitent, une meilleure connexion pour un avenir plus grand.
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